Les plastiques à usage unique, comme les sacs, les couverts, la vaisselle, les bouteilles, les pailles, etc. sont une plaie pour l’environnement. Tous ces produits consomment des ressources naturelles : du pétrole, bien évidemment, mais aussi de l’eau et de l’énergie pour être fabriqués. Leur production et leur transport créent de la pollution, émettent du gaz à effet de serre et contribuent au réchauffement climatique.

Ces objets à usage unique ont une durée de vie très courte et finissent vite leur course dans nos poubelles quand ils ne sont pas jetés en pleine nature. Ils se retrouvent ensuite dans des décharges, où ils mettront des siècles à se dégrader, à l’incinérateur où ils généreront des résidus toxiques qui seront enfouis, ou seront envoyés dans des pays en développement où ils sont souvent brûlés ou jetés directement dans l’océan. Ils se morcellent en petites particules et finissent par se retrouver dans nos assiettes par le biais de notre consommation de poissons, par exemple. Chaque semaine, nous mangeons l’équivalent d’une carte de crédit en mircoplastiques. Ces particules génèrent de la pollution en dégradant la qualité des sols, de l’air et de l’eau de notre planète.

Le plastique est un matériau extrêmement polluant et a une biodégradabilité quasi nulle. Quand on en prend conscience, générer autant de pollution pour des objets que nous n’utilisons que quelques minutes et par facilité semble une aberration. Nous devons apprendre à vivre en nous passer du plastique jetable.

Il existe des alternatives à ses objets à usage unique. Gourde, paille et couverts en inox, tote bag, sac à pain en tissu, etc. Nous pouvons facilement, au quotidien, trouver des solutions pour remplacer tous ces plastiques jetables.

Le plastique à usage unique se cache un peu partout. C’est ce petit biscuit emballé individuellement qu’on vous sert avec votre café, cet échantillon de parfum que l’on vous donne au magasin, ces mini-pots de savon qu’on vous fournit à l’hôtel, etc. En prendre conscience est la première étape, il faut ensuite apprendre à refuser et dire « non, merci », pour éviter de générer des déchets inutiles ou accepter des objets allant à l’encontre de nos valeurs.

L’histoire d’une cuillère en plastique – Greenpeace