Il existe en France des dizaines d’entreprises qui élèvent des animaux spécifiquement pour leur fourrure. Visons et ragondins vivent dans des conditions épouvantables. Enfermés dans des cages minuscules, ils tournent en rond et se mutilent. Ils grandissent la plupart du temps sans jamais voir la lumière du jour.
Chaque année, 140 millions d’animaux sont tués pour leur fourrure. 86% des Français sont pour la fermeture de ces élevages et des associations comme la fondation de Brigitte Bardot se battent au quotidien pour stopper ce massacre. En Belgique et en Italie, ces pratiques sont pourtant interdites. La Norvège, pourtant l’un des principaux producteurs de fourrures, a annoncé le 10 avril 2019 l’interdiction des élevages d’animaux à cette fin d’ici 2025. Le gouvernement français n’est pas prêt à faire cette démarche et se justifie en prétextant que c’est un secteur économique avec des emplois.
Le prix de la fourrure s’est démocratisé au fil des ans et on en retrouve de plus en plus dans les cols et les capuches des vestes, mais aussi dans la doublure des gants. À cause des prix bas, l’acheteur pense acheter de la fourrure synthétique, mais il s’agit souvent de fourrure véritable. En réalité, en Chine, celle-ci coûte moins cher à produire que la fourrure synthétique.
La plupart du temps, il s’agit de fourrure de chien viverrin élevé dans des conditions comparables à de la torture. Cela peut aussi être de la fourrure prélevée sur des chats ou des coyotes. Elle est ensuite utilisée pour fabriquer les vêtements d’hiver qui se retrouvent dans nos magasins. Les renards, les ratons laveurs, les putois, les zibelines et les chinchillas sont également victime de ces élevages.
Il faut donc toujours vérifier qu’il s’agit bien de fourrure synthétique, car porter de la fourrure c’est porter la peau d’un animal élevé dans de mauvaises conditions et tué juste pour son poil.
Les cages dans lesquelles ils sont élevés sont empilées les unes sur les autres. Leurs pattes sont posées à même le grillage et les animaux se blessent. Ils vivent parmi les cris de détresse de leurs congénères et sont dans un stress permanent. Ces conditions rendent les animaux fous, car ils n’ont pas la place de bouger, de courir ou de chasser comme ils le font à l’état naturel. Ils développent alors des comportements d’automutilation et de cannibalisme. Ces animaux d’élevage sont très rarement soignés. Leurs blessures s’infectent sans que rien ne soit fait. Les petits grandissent parfois à côté du cadavre de leur mère. Même les conditions d’abatage de ces animaux sont dignes de torture.
L’angora est en réalité de la fourrure de lapin. Même si ceux-ci ne sont pas tués pour leur fourrure, la pratique n’est pas mieux. Leurs poils leur sont peignés brutalement et souvent arrachés. C’est également le cas de beaucoup d’élevage de chèvre pour leur cachemire. Dans ces deux cas, les animaux sont aussi élevés dans des conditions déplorables et sont traumatisés lors de la récolte de poils.
Il y a encore beaucoup de choses terrifiantes à raconter à propos de l’élevage des animaux pour leur fourrure. Le but de cet article est de vous faire prendre conscience de l’atrocité et du non-sens de l’élevage de ces animaux tués juste pour leur peau et leur fourrure. En tant que consommateurs, nous devons refuser de cautionner ces pratiques et nous devons de faire attention à ce que les vêtements que nous achetons ne contiennent pas de vraie fourrure.