Qui n’a pas dans son placard une ou deux boîtes de thon ? Mais que se cache-t-il réellement derrière ces boîtes sur lesquelles on nous vend une pêche réalisée par des petits navires ? Dans ce reportage réalisé par l’équipe de Cash Investigation, vous découvrirez que les thoniers n’hésitent pas à pêcher des albacores juvéniles, n’ayant pas encore eu le temps de se reproduire. L’espèce est pourtant en régression… Et si les techniques de pêche utilisées étaient à remettre en cause ? La pêche sous DCP à de réelles conséquences. Les pêcheurs locaux sont en faillite. Les DCP (de radeaux sous lesquels sont suspendus des filets) sont rarement récupérés et divaguent dans l’océan, devenu la poubelle des gros paquebots. Les DCP divaguent et s’accrochent aux coraux et sont donc impossibles à enlever. Une véritable catastrophe pour l’environnement, pourtant, l’industrie de la pêche n’a aucune obligation de ramasser ces DCP.
Lors de ces pêches en gros, de nombreuses espèces marines sont capturées par accident. Merlans, raies, requins soyeux en danger de disparition, espadons, etc. sont rejetés à la mer parfois vivants, mais très souvent morts… Cette pêche sous DCP fait énormément de dommages collatéraux. En 40 ans, l’homme a réussi à faire disparaitre la moitié de la population marine, notamment à cause de ces techniques.
Quand est-il des labels qui nous offrent une pêche durable ? Les lois protègent-elles réellement la vie marine ? Il y a quelques années, les thoniers utilisaient en moyenne 200 DCP actifs. Afin de préserver la faune, une loi est passée afin de limiter l’utilisation de ces radeaux. Aujourd’hui, les thoniers ont le droit d’utiliser 350 DCP actifs, une véritable avancée pour la protection de nos océans n’est-ce pas ?
Et qu’en est-il du thon rouge qui a failli disparaitre il y a quelques années ? Des quotas ont été mis en place afin de protéger l’espèce. Mais ces quotas sont monopolisés par grandes entreprises qui profitent du système pour faire de nombreux bénéfices et fermer un peu plus la porte aux petits pêcheurs.
Découvrez-en plus dans ce reportage réalisé par Élise Lucet et les équipes de Cash Investigation.